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... fin août 2001, je faisais des essais de peinture "à la manière" de Gerhard Richter.

J'avais décidé de faire un abstrait blanc sur fond noir du côté gauche de la toile et noir sur fond blanc de l'autre côté.

J'ai préparé les fonds début septembre. Le matin du 11, les fonds étaient secs et j'ai préparé les pigments blanc sur le fond noir et noir sur le fond blanc dans l'intention de les étirer avec une raclette le soir en rentrant du boulot... entre temps l'attentat contre les tours jumelles eu lieu ...et j'ai étiré les pigments pour terminer ce tableau après avoir vu à la télévision les images des twins towers attaquées et détruites ....  étrange coïncidence...

J'ai fait ce funeste jour une peinture d'histoire sans en avoir l'intention. Une peinture d'histoire du temps présent, une peinture prémonitoire ?

 

Dans l'exposition actuelle de Beaubourg, Gehard Richter reviens sur l'évènement du 11 septembre 2001 (9/11/01), avec à son habitude pour ce type de sujet, une distance temporelle (sa peinture a été réalisée en 2005).

J'ai arrêté depuis de copier les tableaux de richter.

 

 

 

 

A chaque fois que je touche mon téléphone, je pense aux dessins de Gerhard Richter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est terminé .... et c'était un très bon moment

 

 

 

 

Voulant aborder le sujet des vanités en peinture, j'ai débuté il y a quelques mois une série sur la biodiversité (ou plutôt la thanatodiversité) et l'anthropisation des éco-systèmes. L'homme ne se contente pas des génocides ...

Le sujet des vanités est à l'ordre du jour au Musée Maillol (http://www.museemaillol.com/) du 3 février 2010 au 28 juin 2010

"C'est la Vie

Vanités, de Caravage à Damien Hirst"

Aujourd'hui, je peins sur la ligne 10, une jeune femme d'origine indienne... sans avoir le temps de terminer le bas du visage.

Au changement ligne 12, le hasard me place à proximité d'une jeune fille originaire des îles (?), qui lui ressemblait d'assez loin, à l'exception de la bouche qui là était très semblable quoique plus fine et avec des coubures ourlées très jolies. Je finis le portrait.

Je regrette de n'avoir pas eu le temps sur cette ligne 12 de peindre le portrait de cette aimable voyageuse avec qui j'ai échangé quelques mots en lui promettant de mettre quelques photos en ligne.

Chose faite.

Je pense à Gustave Moreau et aux arabesques

Pas de peinture dans le métro pour cause de grève...

 

       ... je peins discrètement pendant l'exposition Jules Bastien-Lepage qui ce termine ce jour au Musée d'Orsay, ce portrait d'un enfant qui dort.

 

Pour les amis : il ressemble à Kim S., non ?

 

Ticket donné à François Matton.